Verrue plantaire
Les verrues plantaires
Les verrues plantaires se développent sur la surface plantaire ou la semelle du pied, elles ont tendance à se localiser principalement sur les zones des points d’appui du pied. Ces verrues peuvent être extrêmement douloureuses dans certains cas.
Il est parfois difficile de distinguer ce type de verrue des callosités. Cependant vous pouvez apercevoir de petits points noirs sur la couche supérieure d’une verrue.
C’est le résultat d’une infection virale de la peau.
Les verrues plantaires sont causées par le virus du papillome humain (PapillomaVirus) aussi connue médicalement sous le sigle VPH. C’est le même virus qui cause les verrues à d’autres endroits sur le corps. Ce virus infecte seulement la couche superficielle de la peau.
Les verrues plantaires sont contagieuses.
Le virus qui est à l’origine des verrues plantaires peut se propager de personne à personne, soit par contact direct, soit d’une manière indirecte. Il suffit d’une blessure ou d’une petite écorchure dans la peau bien souvent invisible à l’œil nu pour que le virus puisse s’introduire dans le pied.
Une fois qu’une personne est porteuse de ce virus, celui-ci peut rester en sommeil pendant de nombreux mois, voire des années au sein de son système, c’est la période d’incubation. Durant toute cette période d’incubation, la personne est contagieuse.
Le plus souvent, les verrues sont contractées par contagion indirecte en marchant sur des surfaces humides partagées comme les piscines ou les douches, ou en partageant des objets personnels avec des personnes infectées tels qu’une serviette, un rasoir ou des chaussures.
Une personne contaminée peut même se réinfecter dans d’autres endroits du corps, en touchant sa propre verrue.
Plus rares chez les adultes
Bonne nouvelle – plus vous avancer dans l’âge, moins vous avez de chances de développer de verrues, car votre immunité acquiert une capacité de défense contre ces virus.
Comment faire pour retirer les verrues plantaires en toute sécurité ?
Souvent, Les verrues plantaires disparaissent toutes seules au bout de quelques mois, parfois elles peuvent se montrer particulièrement résistantes.
Toutefois, un traitement peut s’avérer nécessaire dans certains cas : lorsque la verrue affecte négativement la capacité d’un individu à marcher ou lorsqu’elle devient particulièrement douloureuse.
Dans certains cas une verrue plantaire non soignée peut également s’infecter et/ou s’étendre à l’ensemble du pied.
Selon le cas, Il est possible de traiter soi-même une verrue plantaire par l’application de soins appropriés en vente libre en pharmacie ou faire intervenir un médecin spécialisé.
Il existe plusieurs méthodes de traitement pour se débarrasser des verrues : destruction avec application de l’azote liquide ou de l’acide salicylique, injection médicamenteuse, cautérisation par laser.
Lorsque les verrues plantaires sont très rebelles et résistantes aux traitements habituels, une ablation chirurgicale peut s’avérer nécessaire.
Il est à noter qu’un traitement qui peut être efficace pour une personne donnée, ne l’est pas forcément pour les autres. C’est donc d’abord votre dermatologue qui devra vous indiquer quel traitement suivre.

Traitement d’une verrue par l’azote liquide
Pour éviter tout contagion : Prévention des verrues plantaires
- Garder vos pieds propres et secs, en changeant tous les jours vos chaussettes, car le virus à l’origine des verrues plantaires aime les milieux humides. Si vous avez tendance à transpirer excessivement des pieds, faites des cures de Peditrans (semelles permettant de réguler la transpiration excessive des pieds).
- Il est donc recommandé de ne pas marcher pieds nus dans les lieux publics comme les piscines ou les douches communes, il vaut mieux porter des tongs, des claquettes, des sandales de douche ou des chaussons anti verrues, et ce même après un traitement ayant fait disparaître les verrues.
- Éviter tout contact direct avec des verrues Plantaires d’autres personnes, couvrir vos propres verrues de bandages pour éviter qu’elles ne se propagent dans d’autres endroits du corps.
- Protéger la peau des blessures avec du ruban adhésif étanche à l’eau dans les environnements humides.
L’Ongle incarné
Un ongle incarné c’est quoi ?
Un ongle est incarné lorsqu’il s’incruste d’une façon anormale dans les tissus cutanés qui l’entourent, Ce qui provoque une réaction inflammatoire (rougeur, gonflement et douleurs). En l’absence de traitement précoce, la peau sur le côté de l’ongle peut s’infecter, cette infection peut se propager aux tissus, et parfois même, à l’os.
Le premier orteil est le plus fréquemment atteint par ce problème au niveau d’un de ses coins supérieurs.
Il en existe plusieurs types d’ongles incarnés :
- Ongle incarné juvénile ou l’ongle incarné habituel, il se développe chez les adolescents et les adultes,
- Ongle en pince développé chez les seniors caractérisé par une excroissance qui se développe sous l’ongle,
- Hypertrophie des bourrelets latéraux : ongle incarné développé chez les nourrissons et les petits enfants, il se traduit par l’épaississement d’un bourrelet de chair sur le bord d’un ongle de gros orteil,
- L’ongle en pince du nourrisson : l’ongle se recourbe sur les deux côtés et tend à se rejoindre.
Causes de l’ongle incarné
Les causes les plus fréquentes de l’incarnation d’un ongle sont la mauvaise coupe de l’ongle ou le port de chaussures trop étroites. Toutefois, dans certains cas il n’y a pas de cause évidente à l’apparition d’un ongle incarné.
- Mauvaise coupe de l’ongle : couper trop court ses ongles d’orteils ou en arrondir les coins.
- L’usage de chaussures trop étroites : La pointe trop serrée comprime le gros orteil et l’ongle s’enfonce peu à peu dans les parties molles
- Prédisposition génétique responsable d’une malformation de l’ongle
- Ongles de pieds trop épais
- Ongles abîmés
- Un conflit entre le premier et le second orteil.
Que faire ? Traitement de l’ongle incarné

Traitement de l’ongle incarné par chirurgie
Chez les nourrissons, les ongles incarnés s’améliorent souvent avec le temps.
En cas d’ongle incarné débutant, la visite régulière chez le pédicure pour des soins locaux est souvent suffisante.
Par ailleurs, une intervention chirurgicale définitive opérée sous anesthésie locale est souvent nécessaire en cas de récidives fréquentes, si l’ongle incarné est infecté ou s’il existe un bourrelet important autour de l’ongle.
L’intervention classique consiste à enlever la portion latérale de l’ongle responsable de l’incarnation jusqu’à la matrice de reproduction. La portion coupé est sous forme d’un croissant de chair comportant le coté de l’ongle et sa racine. Cette technique nécessite un arrêt de travail pendant plusieurs jours.
D’autres interventions au laser ou au phénol, consistent à enlever la languette d’ongle qui rentre dans la chair. Un produit chimique (au phénol) ou un traitement au laser détruit ensuite la racine de cette portion de l’ongle, l’empêchant définitivement de repousser.
Prévention
- Effectuer une coupe droite des ongles pour éviter de laisser des pointes dans les coins qui peuvent pénétrer la peau. Limer les ongles rugueux.
- Veiller à une bonne hygiène des pieds
- Éviter de porter des chaussures trop étroites. Porter plutôt des chaussures qui ne compressent pas les orteils.
la maladie de Morton
La maladie de Morton ou névrome de Morton se caractérise par un syndrome douloureux de l’avant-pied. Les douleurs, souvent intenses, interviennent en position debout, à la marche et sont amplifiées par le port de chaussures serrées au talon haut. La personne a l’impression d’avoir un caillou dans sa chaussure l’incitant à se déchausser pour un soulagement immédiat. Le nerf plantaire pour des raisons encore mal connues, s’épaissit (névrome) et se trouve alors comprimé entre les métatarses, entre le 3ème et le 4ème orteil dans 75% des cas ou entre le 2ème et le 3ème orteil. Les deux pieds peuvent être atteints simultanément.
Elle touche les femmes à 80%, avec une fréquence accrue au-delà de 50 ans.
Les symptômes autres que les douleurs sont des fourmillements, des crampes, une perte de sensibilité entre les orteils, parfois formation d’une boule palpable.
Un trouble neurologique, une malformation, des maltraitances au niveau des pieds peuvent favoriser la maladie de Morton.
LE TRAITEMENT :
Il sera d’autant plus performant qu’il est installé rapidement.
le traitement non chirurgical :
– Les médicaments contre les douleurs.
– A favoriser : le port de chaussures confortables au talon bas, le port de semelles orthopédiques, des massages de la zone douloureuse.
– A éviter : les marches longues et le piétinement.
le traitement chirurgical :
Il sera choisi en cas d’échec du traitement médicamenteux. Il consiste à libérer le nerf coincé par l’ablation du névrome. Il peut entrainer une anesthésie complète de la zone concernée, sans conséquence pour la personne.
le pied de tranchée
Pendant les anciens conflits mondiaux, les tranchées étaient des lieux stratégiques où les soldats restaient en position dans des conditions d’hygiène précaires. Une mauvaise alimentation, une grande fatigue et un stress extrême provoquaient plusieurs maladies : la fièvre des tranchées, le scorbut, le typhus, la dysenterie, la bouche des tranchées (gingivite) et le pied de tranchée ou trench foot en anglais.
Le pied de tranchée fait partie du syndrome du pied immergé, les tranchées étant souvent inondées. Les conditions difficiles, d’humidité et de froid, l’insalubrité, un style de vie austère, le port d’un équipement pas assez protecteur, inconfortable et non étanche favorisaient l’apparition de cette maladie. Cette dernière touchait préférentiellement les personnes présentant des problèmes de circulation et les fumeurs.
LE MECANISME :
Les pieds commencent par se refroidir rendant la vascularisation des pieds difficile. Ils deviennent peu à peu insensibles. Ils rougissent (érythrose), puis bleuissent (cyanose). Les pieds enflent. Commence petit à petit la mort des tissus (nécrose). Un traitement précoce permet un retour à la normale rapide. Dans le cas contraire, l’état des pieds s’aggrave. Au niveau des plaies, s’ajoute une infection amenant à des lésions ulcéro-nécrotiques avec une odeur nauséabonde. L’évolution peut alors aller très vite, la gangrène, l’amputation et le décès en cas de septicémie.
LES MESURES DE PREVENTION :
– Hygiène irréprochable des pieds : lavage et séchage réguliers,
– Chaussures confortables, étanches / port de chaussettes,
– Garder les pieds au chaud et au sec,
– Surveillance visuelle régulière des pieds pour éviter les récidives.
le pied bot
Quelle particularité réunit Toutankhamon, Berthe au Grand Pied, Magellan, Talleyrand, Lord Byron ?…ils étaient tous atteints par une déformation congénitale appelée pied bot.
Cette dysmorphie du pied est une malformation orthopédique qui touche un nouveau-né sur 1 000, plus particulièrement les garçons. Les deux pieds sont atteints dans 50% des cas. Quatre types de pied bot existent :
Pied bot équin : le pied est en extension et repose sur les orteils pointés vers le bas. (équin en comparaison avec le sabot du cheval).
Pied bot talus : le pied est en flexion et repose sur le talon.
Pied bot valgus : la déviation du pied est caractérisée par la plante tournée vers l’extérieur, le pied reposant sur le bord intérieur.
Pied bot varus : la déviation du pied est caractérisée par la plante tournée vers l’intérieur, le pied reposant sur le bord extérieur.
Il peut y avoir différentes combinaisons entre ces types, la plus classique étant le pied bot varus équin.
Les causes
Cette déformation peut être isolée, mauvaise position du pied pendant la grossesse (9 cas sur 10), ou secondaire à une pathologie neurologique (spina bifida) ou musculaire (1 cas sur 10). Les causes sont méconnues : prédisposition génétique, le tabagisme pendant la grossesse… L’échographie au cinquième mois de la grossesse permet de réaliser un diagnostic prénatal.
Le traitement
Il doit intervenir le plus rapidement possible pour obtenir les meilleurs résultats, c’est-à-dire un pied indolore et fonctionnel à la marche. Il se corrige d’autant mieux dans les premiers moments de la vie que les pieds demeurent très flexibles après la naissance.
1/ le traitement non chirurgical
Il associe la kinésithérapie (manipulation, correction de la position du pied) et l’orthopédie (utilisation de plâtres « technique Ponséti » ou d’attelles ou de bandages pour remodeler le pied). Le port d’une chaussure orthopédique ou des orthèses jusqu’à 3 ans confortera le résultat. Efficace dans 90% des cas.
2/ le traitement chirurgical
Il est rare aujourd’hui. Il permet de repositionner à la normale les tendons, les os et les ligaments. Un professionnel de santé évaluera chaque cas et décidera du traitement adéquat. Une surveillance longue et minutieuse sera nécessaire jusqu’à l’âge adulte pour éviter toute récidive.
la maladie pieds-mains-bouche
La maladie pieds-mains-bouche est une maladie virale souvent bénigne. Les virus responsables appartiennent au genre Entérovirus et en particulier à l’espèce Entérovirus A. Cette maladie présente une certaine saisonnalité, du printemps à l’automne, et sévit sous forme de petites épidémies ou de cas isolés.
Elle touche les enfants dès le plus jeune âge souvent dès l’entrée en collectivités (crèches, écoles, …), soit au contact d’un environnement souillé, soit au contact de malades (secrétions nasales, la salive et les selles). Dès les premiers symptômes, l’enfant est considéré comme contagieux pendant 5 à 7 jours.
La prévention est simple : lavage régulier des mains et des surfaces en contact avec les enfants malades.
LES SYMPTOMES :
Après une incubation d’une semaine, apparaissent fièvre, manque d’appétit, douleurs abdominales, vomissements, diarrhées, maux de gorge. Mais le plus caractéristique sera l’éruption cutanée de petites vésicules rougeâtres, plus ou moins nombreuses, au niveau de la plante des pieds, de la paume des mains et de la cavité buccale, d’où le nom de la maladie pieds-mains-bouche. Les aphtes dans la bouche peuvent être douloureux. Il ne faut absolument pas percer les boutons, le fluide étant contagieux. La guérison intervient souvent spontanément, après une semaine, dès la disparition des boutons. Les complications ciblent le cœur, les poumons ou le cerveau. Elles sont très rares et peuvent être graves.
LE TRAITEMENT :
Il reste symptomatique : lutter contre la fièvre, calmer les douleurs buccales, utiliser des antiseptiques au niveau des lésions cutanées, laver régulièrement les mains et les surfaces en contact avec les enfants malades pendant plusieurs semaines.
Les engelures aux pieds
Les pieds mais aussi d’autres extrémités telles que les mains, les oreilles ou le nez peuvent être le siège d’engelures superficielles ou profondes.
Qu’est ce qu’une engelure ?
Il s’agit de lésions parfois très douloureuses résultant d’un rétrécissement des vaisseaux sanguins responsables de l’irrigation. Ainsi, les extrémités se refroidissent petit à petit. Pour compenser cette vasoconstriction et maintenir une température constante, l’organisme envoie plus de sang qui, alors, ne peut plus passer dans les vaisseaux rétrécis d’où des engourdissements, des enflures et des plaques rouges. Des oedèmes peuvent apparaitre. Les douleurs qui accompagnent les engelures sont de type brûlures avec démangeaisons.
La combinaison froid, vent et humidité est la cause principale de l’apparition des engelures. Les maladies de la circulation périphérique ( Maladie de Raynaud, …), la prise de certains médicaments, … aggravent la situation. Les engelures touchent plus les enfants, les femmes et les personnes âgées. Elles disparaissent en général sans conséquence par réchauffement progressif des extrémités. Dans le cas d’engelures profondes avec complications (ampoules, ulcération, infection, perte de sensibilité, nécrose, …), la consultation d’un professionnel de santé est indispensable.
Pour prévenir les engelures aux pieds, il faut porter, sans trop les serrer, des chaussures chaudes et imperméables sans oublier des chaussettes et/ou des collants également chauds. Il est recommandé de ne pas rester longtemps immobile au froid et de bouger pour favoriser la circulation sanguine. Un médecin pourra compléter cette prévention par différents traitements médicamenteux.
Epine calcanéenne ou épine de Lenoir
La douleur causée par une épine calcanéenne ou épine de Lenoir est caractéristique : elle est matinale, vive, souvent unilatérale, comme si on posait le pied sur un clou. Cette douleur entrainera des difficultés à la marche et à la longue, des tendinites et des douleurs dans les membres inférieurs.
Que s’est-il passé ?
Entre l’os du talon et la base des orteils se trouve le fascia plantaire qui recouvre en particulier les tendons et représente le plancher du pied. Lors d’une inflammation durable du fascia plantaire ( ou fasciite plantaire), l’os du talon, par compensation, va produire une petite excroissance osseuse ou épine calcanéenne ou épine de Lenoir. La moitié des personnes présentant une fasciite plantaire produit une épine.
Ce qu’il faut faire pour éviter la fasciite plantaire :
– Bien se préparer aux activités sportives et respecter des temps de repos,
– Porter des chaussures adaptées, agréables et confortables,
– Eviter des stations debout prolongées,
– Maintenir un poids équilibré,
– Porter des orthèses afin d’absorber ou d’amortir les chocs.
Comment se débarrasser des douleurs ? Il suffit de traiter la fasciite plantaire en ralentissant l’activité sportive, en prenant des médicaments anti-inflammatoires, en faisant des exercices d’étirement dans la journée et/ou en portant une attelle adaptée la nuit. La guérison reste longue.
La chirurgie qui consiste à ôter l’épine ne s’adressera que dans des cas très particuliers, après consultation auprès d’un professionnel de santé.
Pied palmé ou syndactylie
La syndactylie consiste à avoir des orteils reliés entre eux, soit collés partiellement ou totalement, soit palmés. Elle touche une personne sur 800. Elle peut concerner également les doigts de la main. Dans ce cas, une personne sur 2000 est atteinte.
Il s’agit d’une malformation intervenant au cours de la grossesse pouvant avoir plusieurs origines : hérédité, maladie virale, prise de certains médicaments, exposition radiographique.
Quand elle réunit le gros orteil et le deuxième orteil, cela peut engendrer des complications concernant la marche. Quand les os de deux orteils sont soudés et que, parfois, un seul ongle existe, cette syndactylie est dite complexe. Mais, le plus souvent, elle touche le deuxième et troisième orteil sans poser de réels problèmes. Les orteils sont collés juste à la base, d’où le nom de pied palmé.
Dans la majorité des cas, une simple intervention chirurgicale permet de corriger cette pathologie. Elle consiste à couper la peau reliant les deux orteils. Dans le cas de syndactylie complexe, l’intervention est plus lourde et nécessite un suivi régulier.
L’orteil en marteau et l’orteil en griffe
Ces deux dénominations caractérisent une déformation parfois douloureuse des orteils, plus particulièrement du deuxième et/ou du troisième orteil, entrainant un déséquilibre musculaire et tendineux. Les orteils sont recroquevillés en forme de marteau ou de griffe.
Dans le cas de l’orteil en marteau, la cause est une contraction des tendons de l’orteil accompagnant l’extension de l’articulation de base et la flexion de l’articulation inter-phalangienne proximale. Dans le cas de l’orteil en griffe, se surajoute une flexion de l’articulation inter-phalangienne distale.

L’orteil en marteau et l’orteil en griffe
La rigidité des orteils en marteau et en griffe est un facteur aggravant empêchant tout redressement. Elle favorise l’apparition de cors, de callosités, de durillons pouvant s’infecter, ce qui est peut être grave chez les personnes souffrant d’une mauvaise circulation sanguine ou de diabète.
Les causes sont :
- Une morphologie spécifique : le pied grec, le pied creux, l’hallux valgus,
- Des troubles neurologiques, musculaires, des inflammations chroniques,
- Des chaussures de taille inadaptée.
Le traitement vise à soulager les douleurs et à stabiliser la déformation. Des chaussures appropriées ou des orthèses peuvent également aider. Une intervention chirurgicale sera nécessaire dans les cas les plus sévères pour corriger ces anomalies.